50. Conclusion

Résumé ] 1. Introduction ] 2. Fuseaux horaires ] 3. Heure d'été ] 4. Mouvement lune soleil ] 5. Eclairage de la lune ] 6. Lune sous l'horizon ] 7. Soleil sous l'horizon ] 8. Photométrie ] 9. Lune et soleil sous l'horizon ] 10. Pic ovni ] 11. La technologie des plasmas ] 11b. Modèle théorique ] 11c. Plasmas pulsés ] 12. Ballons dirigeables ] 13. Le debunking ] 14. Sélection des cas ] 15. Pré-étude ] 16. Année 1946 ] 17. Année 1954 ] 18-24. Années 1967 à 1989 ] 25. Le 5 novembre 1990 ] 26-35. Années 1991 à 1997 ] 36. Août 1998 ] 37. Synthèse vagues d'ovnis ] 38. Col de Vence ] 39. Cuincy ] 40. Dommages physiques ] 41. Skytracers ] 41b. Fontenay-Trésigny ] 42. Cas d'enlèvement ] 42b. Haravilliers ] 43. Rencontres dans le ciel ] 43b. Crash du Vol TWA 800 ] 44. Lune et soleil impliqués ] 45. Cas connus ] 46. Statistiques ] 47. Cas éliminés ] 48. Poursuite de la recherche ] 49. Autres études ] [ 50. Conclusion ]

o v n i s  :   l ' a r m é e   d é m a s q u é e

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50. Conclusion

On voit que la question de l’usage éventuel de la lune et du soleil par les militaires est complexe. S’ils sont réellement impliqués, ce que suggère cette étude, on peut légitimement compter sur eux pour brouiller les pistes et augmenter la difficulté de cette recherche. Pour se convaincre qu’une observation d’ovni fut le résultat d’une opération militaire, il est en fait nécessaire d’en étudier le détail à chaque fois pour en découvrir la logique interne. Cela représente un travail considérable pour les milliers de cas déjà répertoriés à ce jour dans le monde, surtout quand il faut faire intervenir le relief pour obtenir un effet de contraste. Mais cela reste tout à fait faisable pour les cas sur lesquels les ufologues enquêtent aujourd’hui, car ils peuvent examiner avec précision le relief sur le terrain, en relation directe avec la position du phénomène lumineux, et vérifier si celui-ci se trouvait bien dans un cône d’ombre.

La recherche d’effets de contraste ECL ou EC2 semble la plus gratifiante car leur probabilité naturelle est faible. Lorsque ces effets sont présents fréquemment dans un lot de cas étudiés, la conclusion d’une manipulation semble alors s’imposer. Cependant, d’autres pistes de recherche ont été suggérées concernant les nuits totalement noires NTN qui devraient pouvoir être corrélées avec l’activité d’opérateurs nocturnes, par exemple dans le cas des mutilations animales. De même, les nuits totalement claires NTC devraient pouvoir être corrélées avec un tir d’ovni lumineux à partir du sol, comme cela est envisageable à Groom Lake.

Cette recherche est assez difficile à effectuer pour des cas d’ovnis étrangers à cause des problèmes de localisation du site, de décalage horaire et d’heure d’été susceptibles de générer des erreurs de conversion en temps universel, et à cause de la difficulté à se procurer des cartes précises du relief local. Nous espérons avoir fourni ici les outils et la motivation aux chercheurs d’autres pays qui voudront bien prendre en charge cette étude pour les cas d’ovnis survenus chez eux.

On aura noté dans les quelques cas analysés dans cette étude que les témoins sont parfois aussi les victimes du phénomène. On compte aujourd’hui dans le monde une quinzaine de cas connus où les témoins trouvèrent la mort (essentiellement au Brésil), une vingtaine où ils furent grièvement blessés (surtout au Brésil et, dans une moindre mesure, aux Etats-Unis) et une demi-douzaine où le phénomène OVNI déclencha un avortement (dont 2 cas français). Nombre de ces cas suggèrent par leur contenu une opération militaire, souvent à l’encontre de civils. De même, comme nous l’avons vu, certains " enlèvements extraterrestres " semblent pouvoir être attribués aux mêmes auteurs se livrant à des manipulations de contrôle mental. De ce fait, il semblerait important de parvenir à identifier avec certitude la source de ces phénomènes et, si la piste militaire se confirme, d’y faire mettre un terme. Il est à craindre cependant que les auteurs de cette manipulation veillent ardemment à ce que la preuve formelle de ces activités reste à jamais inaccessible au public. Peut-on alors espérer qu’ils renoncent d’eux-mêmes à y impliquer des civils, par respect des valeurs démocratiques qui sont le fondement des états occidentaux ? C’est le souhait que nous formulerons, en guise de conclusion de cette seconde partie.

 

Chacun peut vérifier par lui-même par sondage les résultats de l’étude présentée dans cette deuxième partie afin de se forger sa propre opinion sur la rigueur qui y fut apportée. Pour connaître les coordonnées géographiques d’un lieu, il suffit de consulter un atlas. Pour connaître la position de la lune et du soleil en un lieu donné à une date et une heure données, on peut appeler l’observatoire de Paris, composer le 3615 BDL ou s’équiper d’un logiciel astronomique bon marché tel que celui que nous avons utilisé [R3]. Rappelons toutefois que les diverses sources astronomiques fournissent des résultats légèrement différents (voir annexe B § II). Enfin, il est toujours possible de commander d’anciens numéros de la revue LDLN (voir la bibliographie) pour vérifier le détail de chaque cas et s’assurer de l’examen exhaustif de chaque lot de cas (NDLA).

 

  
                 

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