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ÉPILOGUENous avions pour objectif en réalisant cette recherche d’aider les " victimes " de la manipulation militaire que nous soupçonnions, à s’en libérer. Au fur et à mesure que cet ouvrage prenait forme cependant, nous avons pu constater que ceux qui croient fermement aux visiteurs extraterrestres refusaient, parfois avec une hostilité marquée, d’abandonner cette croyance et que celle-ci correspondait pour eux à un besoin. L’imaginaire ovni vient en effet souvent égayer une vie un peu monotone. Nous ne nous sommes donc pas fait beaucoup de nouveaux amis dans ce milieu. Il est possible que les militaires du rang n’acceptent pas non plus l’idée qu’une cellule des services secrets de leur propre pays réalise parfois des tests à leurs dépens. Les croyants qui voyaient sincèrement en Fatima une manifestation de la puissance divine risquent de rejeter, pour certains violemment, notre analyse de ces événements. Les scientologues convaincus de l’intégrité de leur organisation n’apprécieront sans doute pas non plus la présentation que nous en faisons, et ils nous le feront savoir. Enfin, les manipulateurs eux-mêmes se manifesteront peut-être à nos dépens et le pire ne peut être exclu. Nous rappellerons à ce propos que le dicton populaire " il n’y a pas de fumée sans feu " que l’on entend lorsque quelqu’un est diffamé ne s’applique plus lorsqu’un service de désinformation entre en action, car le rôle de ces experts est précisément de savoir faire de la fumée sans feu. Goebbels, chef de la propagande hitlérienne qui connaissait bien la manière de jeter le discrédit sur un opposant au régime ne disait-il pas " Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose " ? Dans un tel contexte, les scientifiques qui auront su dépasser leurs réticences face au sujet tabou des ovnis et qui auront pu apprécier notre travail seront comme des lumières dans la nuit.
Renée Weber : " Est-ce une condition préalable et nécessaire : renoncer au moi ? " Père Bede Griffiths : " C’est le secret. "
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