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10. L'hypothèse extraterrestre (HET)
Cette hypothèse envisage l'existence dans notre univers
matériel d'entités d'origine extraterrestre ayant un contact avec les
terriens.
Plusieurs raisons rendent cette hypothèse peu probable :
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Même si un nombre non négligeable de scientifiques
admet statistiquement la probabilité de l'existence d'autres formes
de vie, voire d’autres êtres intelligents dans l'univers, les scientifiques
nient cependant la possibilité de leur voyage vers la terre du fait
de la trop grande distance à parcourir, à moins peut-être d'emprunter
des " raccourcis " dans l'espace-temps appelés
" trous de ver ", ce qui reste encore très hypothétique.
Les scientifiques rejettent en outre l'aspect anthropomorphe des
entités extraterrestres qui respirent sans difficulté notre atmosphère
ou dont la marche est étrangement adaptée à la gravité de notre
planète [MT91 p. 459, JV90b p. 336-338].
Ils déplorent aussi l'inexplicable absence de traces tangibles et
convaincantes de leur passage sur terre [GB94 p. 42].
(Malgré cela, on peut pourtant lire qu' " aujourd'hui,
la communauté scientifique admet à l'unanimité que ces engins volants
appelés OVNI sont d'origine extraterrestre " sur un tract
de la secte de Raël !)
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Les apparitions des ovnis et de leurs occupants
sont bourrées d'incohérences : certains vaisseaux sont archaïques,
les études effectuées n'ont pas de sens pour une civilisation qui
serait plus avancée que la nôtre, et les entités ont un comportement
anthropomorphe, partageant nos sentiments et parlant notre langue
avec l’accent local [MT91 p. 459, JV90b p. 336-338].
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Les extraterrestres et leurs vaisseaux n'ont souvent
pas de réalité matérielle : les vaisseaux peuvent fusionner
entre eux ou changer de forme et apparaître ou disparaître soudainement,
tandis que les entités peuvent traverser les murs.
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Les victimes d’enlèvement décrivent parfois des
êtres et des événements qui sont apparus auparavant dans la littérature
ou les films de science-fiction [KR92 p. 183-186,
citant les travaux de Bertrand Méheust et de Martin Kottmeyer].
Leur source semble donc avoir une origine humaine même lorsque les
témoins sont sincères et affirment avoir vu quelque chose de tout
à fait réel. C'est tout le paradoxe des
rencontres du 4ème type. Paul Devereux cite un exemple
qui illustre ce paradoxe : le soir même où la télévision britannique
diffusait un épisode de Dynasty dans lequel une des héroïnes raconte
son enlèvement par des extraterrestres à la peau tannée comme du
cuir et qui sentaient la cannelle, une femme vécut un enlèvement
similaire. Interrogée deux jours après par les enquêteurs, elle
reconnut bien sûr avoir vu l'épisode mais affirma néanmoins que
son enlèvement avait été bien réel [KR92 p. 181-182].
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Les événements rapportés lors des
rencontres du 4ème type sont souvent de caractère
onirique et contiennent des éléments loufoques comme dans nos rêves
nocturnes. Par exemple, un " lavage de cerveau "
peut s’effectuer en extrayant le cerveau pour le laver. Il faut
noter que " réel " et " rêve "
ne sont pas ici contradictoires : le sujet peut être assis
sur une chaise, situation qui lui paraît parfaitement réelle, cette
chaise peut se transformer soudain en un fauteuil comme dans un
rêve, et ce fauteuil peut aussi lui paraître parfaitement réel.
On est alors tenté de croire qu’il s’agit plutôt d’une hallucination.
Mais qu’est-ce au juste qu’une hallucination ? Le cerveau humain
est-il si performant qu’il soit capable de recréer intégralement
une réalité hallucinatoire ? Ou pourrait-il s’agir plutôt d’une
perception d’un autre niveau de réalité ?
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