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Les animaux sont parfois marqués sur le dos par
des taches visibles en lumière ultraviolette pour être repérables
de nuit par les intervenants [JS90 p. 193, citant
les recherches de Howard Burgess et du sergent Gabriel Valdez]. |
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Les animaux sont tués au sol soit par injection
chimique ou bactériologique [cf JS90 p. 188,
citant les recherches de Howard Burgess], soit par
tir laser à micro-ondes, ce tir pouvant être aérien ou effectué
à partir du sol [GB97 p. 246, citant les travaux
de Linda Howe, mentionne l'exposition à des micro-ondes].
L'effet chimique, biologique ou électromagnétique subsistant pourrait
expliquer que les prédateurs et les insectes ne s'approchent pas
du cadavre. Il arrive aussi que de nombreux insectes soient retrouvés
morts [cf JS90 p. 197], comme dans
certains cercles de culture. |
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Un opérateur au sol effectue rapidement les prélèvements
d’organes après découpage avec un instrument tranchant (voir fig. 6-a),
un scalpel classique, au laser ou à ultrasons. La bête peut être
vidée de son sang par une ponction. L'opérateur ne laisse pas de
traces de pas ou de véhicule au sol, utilisant un équipement approprié. |
Fig. 6-a :
vache mutilée au NE de l’Utah, trouvée le 16 octobre 1998
A g. l’œil a été extrait à l’aide d’un instrument tranchant.
A dr. gros plan sur les poils coupés net (x 20).
La vache était enceinte de 3 mois mais le fœtus resta introuvable.
Photos NIDS (National Institute for Discovery Science)
NB : il n’existe aucun lien entre le NIDS et les idées exposées
dans cet ouvrage.
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Le prélèvement d'organes ou de peau n'est peut-être
qu'un leurre qui sert à retirer les parties intoxiquées chimiquement
ou brûlées par les micro-ondes, pour que les causes de la mort restent
inconnues même en cas d'autopsie de l'animal. Ce prélèvement pourrait
aussi permettre un examen du taux de contamination radioactif de
ces organes (voir ci-dessous). |
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Lorsque le contexte est favorable et qu’il n’y
a aucun témoin aux alentours, les animaux sont déplacés par hélicoptère
pour simuler un prélèvement d’organes aérien, afin d’accréditer
la thèse extraterrestre. Ces hélicoptères peuvent être silencieux
s’ils utilisent le système NOTAR (No Tail Rotor). Il n’est pas nécessaire
d’employer un matériel lourd : un hélicoptère léger de type
Lama Aérospatiale 315 B, pesant une tonne et mesurant 13 m
de long, pouvait dès 1969 transporter à l’élingue une vache de 700 kg
ou un taureau de plus d’une tonne. On trouve couramment des marques
de crampons ou de filin d'acier sur une patte de l’animal, ou des
traces de sangles sous son poitrail [JS90 p. 173-174
et 189-193, citant les recherches de Howard Burgess]. La
bête est larguée en altitude, comme l’indiquent les branches d’arbres
brisées, les pattes ou côtes cassées, etc [JS90 p. 198-199].
L'hélicoptère reste suffisamment haut pour éviter de perturber la
végétation au sol ou les arbres. |
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Une simulation d’ovni en vol permet parfois de
faire diversion et d’accréditer la thèse extraterrestre. L'opérateur
peut aussi créer de fausses traces d'atterrissage au sol, utilisant
un équipement approprié, à moins qu'une masse destinée à imprimer
des empreintes, éventuellement radioactives [cf JS90
p. 186-187], ne soit descendue puis remontée depuis
l'hélicoptère par treuillage. |
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Ces " ovnis " peuvent aussi
être des systèmes de reconnaissance télécommandés (drones) qui permettent
de s'assurer de l'absence de témoins. Les premiers appareils de
ce type apparurent dans les années soixante. |
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Lorsque exceptionnellement l’opérateur au sol ou
l’hélicoptère sont repérés par des témoins, ou lorsque les enquêteurs
de police sont trop performants, l’armée fait respecter le secret.
Certains enquêteurs zélés sont mis sous surveillance [cf JS90
p. 212-213, au sujet des recherches de Iona Hoeppner]
ou font l'objet de tentatives d'intimidation ou de menaces de mort,
d'autres sont démis de leur fonction [JS90 p. 275-276].
Saluons ici le courage de John Paternoster, District Attorney du
8ème district du Nouveau-Mexique, et du Sheriff
Pat Oakley, pour leur ténacité appliquée à élucider le mystère des
mutilations, qu'ils ont choisi de traiter aussi soigneusement que
les cas de meurtre. |
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Pour relancer l'intérêt du public ou brouiller
les recherches, des détails pittoresques peuvent être ajoutés dans
certains cas. Par exemple, on a retrouvé un sac chirurgical contenant
des organes de bête mutilée qui semblait être tombé d'une certaine
hauteur [JS90 p. 181]. Un document, qui
est très probablement un faux du fait qu’il n’est ni signé ni daté
bien qu’émanant d’une source officielle, rendant ainsi impossible
toute recherche dans les journaux de l’époque, fait état d'êtres
humains mutilés selon le même principe [cf JS90
p. 219]. Etc. |
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Il faut enfin noter le caractère parfois ostentatoire et effrayant de certaines mutilations. Nous citerons à ce propos le témoignage de Barbara dont nous avons présenté les mésaventures dans notre prologue :
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Outre la volonté de l'armée américaine d'entretenir la croyance aux extraterrestres, il doit exister d’autres mobiles que chacun est libre d'imaginer : entraînement en réel des commandos mais aussi des services de désinformation, test d'armes chimiques et bactériologiques [cf JS90 p. 188-189, citant les recherches de Howard Burgess et du sergent Gabriel Valdez] ou à micro-ondes, éradication discrète d'un virus bovin [cf JS90 p. 188], etc. Cependant, la plus plausible hypothèse quant au mobile est celle d'une évaluation par l'armée américaine des retombées radioactives sur l'environnement à la suite des centaines d'essais nucléaires effectués depuis les années 50 et dont on sait que certains furent contaminants (recherches de David Perkins, de Richard Sauder…). L'examen de certains organes de bétail herbivore permettrait d'évaluer le taux de radioactivité du sol dans les régions où le vent avait propagé de gigantesques nuages radioactifs. En janvier 1993, un rapport de l'agence américaine de protection de l'environnement a affirmé la nécessité d'exercer un contrôle des animaux destinés à la consommation qui broutaient près des sites à risques de contamination tels que les anciennes zones d'essais nucléaires, les mines d'uranium et les dépôts de déchets. Ce contrôle devait se faire à partir de sang et d'organes prélevés. Mais pourquoi ne pas prélever discrètement ces organes dans les abattoirs ? On a suggéré que les animaux devraient peut-être d’abord recevoir une injection et être marqués avant de procéder ultérieurement au prélèvement des organes, mais cela reste jusqu’à présent spéculatif…
Il est difficile ici de résister à la tentation de rapprocher ces tests animaux des prélèvements de sécrétions effectués sur les victimes d'enlèvement extraterrestre (RR4), bien qu'il soit encore prématuré de penser qu'il s'agit d'une autre série de tests de contamination radioactive, auquel cas ces milliers d'enlèvements ne seraient qu'une autre mise en scène de l'armée américaine. Cela semble très improbable, bien qu'il soit dit que certaines RR4 furent effectivement montées par l'armée [cf par exemple JV90b chap. 5 pour l'armée française, cas de Franck Fontaine]. Le concept de MILAB (Military abduction) est en fait apparu il y a quelques années à la suite des recherches de Helmut Lammer qui se base sur les récits d’enlèvement où des militaires sont impliqués, parfois au côté des extraterrestres. Une fois n’est pas coutume, il semble que les militaires soient ici innocents des crimes dignes des nazis dont on les accuse, comme on le verra plus loin en détaillant l’hypothèse de projections mentales dans un univers parallèle.
Si le nombre de 10 000 à 20 000 têtes de bétail mutilées depuis une trentaine d'années semble important et conduit à se demander comment l'armée américaine aurait pu oser commettre ce massacre, il faut cependant noter que la foudre fait autant de victimes en une seule année aux Etats-Unis. Malgré cela, dans certains états américains, les fermiers mécontents se regroupent en milices d’autodéfense armées de fusils et ils tirent sur tout ce qui survole leurs champs la nuit. Des arrêtés d’interdiction de vol de nuit ont donc été pris dans certaines régions [JS90 p. 181-182].
De même qu’en 1991, un cercle de culture avait été dessiné devant la résidence de campagne du Premier ministre britannique, exploit que seuls les services secrets étaient à même de réaliser, en octobre 1975, deux bêtes mutilées furent découvertes près de l’entrée de l’usine de fabrication d’armes nucléaires de Rocky Flats située à proximité de Denver, tandis qu’en août 1976, un autre animal était trouvé à l’entrée du quartier général du NORAD (North American Defense Command) au Colorado [LDLN N° 351 p. 15, article de Gildas Bourdais]. Une fois encore, aucun farceur ne pourrait se prévaloir d’avoir pu réaliser un canular dans ces zones sous haute surveillance militaire et les coupables sont tout désignés (même si les tenants de l’hypothèse extraterrestre considèrent pour leur part que ce sont les extraterrestres eux-mêmes qui viennent ainsi nous rappeler le pacte secret qu’ils auraient signé avec l’armée américaine pour pouvoir effectuer librement des prélèvements biologiques sur le bétail…). Si le pot aux roses venait à être découvert, comment l'armée américaine pourrait-elle se disculper de ses activités scandaleuses aux yeux des fermiers, et pourrait-elle accepter d'assumer ses responsabilités tant par rapport à la contamination nucléaire des populations que par rapport à ses agissements clandestins et illégaux ? Il est clair que cela peut prendre des dizaines d'années de dénégations officielles avant que des preuves tangibles ne soient enfin disponibles et que l'armée ne reconnaisse sa participation aux mutilations. Elle aura veillé auparavant à réduire progressivement le nombre de mutilations perpétrées pour diminuer l'importance du sujet aux yeux du public, jusqu'à son oubli. Ultérieurement, l'armée pourra invoquer l'éradication discrète d'un virus bovin mentionnée ci-dessus, en exhibant la " preuve " que les derniers cas de mutilation concernaient bien des vaches contaminées, alors qu'il s'agit en réalité le plus souvent d'animaux sains. Bien sûr, il sera impossible de vérifier que tous les animaux mutilés étaient effectivement contaminés, et les médias devront se satisfaire de cette explication qui devrait permettre d'enterrer l'affaire.
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