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Fig. 5-a :
exemple d'agriglyphe |
Il est vraisemblable que ces dessins géométriques soient produits par un tir aérien d’origine militaire, à l’aide d’un canon laser à micro-ondes piloté par ordinateur. Les arguments qui appuient cette thèse sont les suivants :
Pourquoi des micro-ondes :
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Les recherches du Dr Levengood (de la BLT
Research Team), biophysicien américain, corroborées par les
analyses de Ken Larsen, un biologiste anglais, ont montré que la
façon dont les tiges (blé, colza…) sont couchées sans être brisées
ni abîmées [p. 25…] est typique d'une
action par micro-ondes
UHF. On peut voir ainsi des tiges de colza courbées à 90 degrés
et dont les fleurs sont encore intactes, alors que le colza se brise
facilement quand on essaye de le courber à la main [p. 151].
La nouvelle position prise par la plante devient définitive. Elle
continue à pousser horizontalement [p. 31 et
158] et se brise si on tente de la redresser [p. 140]. |
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Des
phénomènes d'origine électromagnétique sont observés sur les
lieux : boussole affolée [p. 172],
perturbation d'appareils électroniques [p. 44,
60 et 172-173], perturbation des radiofréquences, flashs
lumineux [p. 34, 52, 65 et 95], craquements
sonores [p. 52, 63, 66 et 172-173], animaux
incommodés [p. 65 et 81], effets radiesthésiques
[p. 177-178], etc. De nombreux effets
positifs (guérison spontanée, sensation de paix…) ou négatifs (paralysie
temporaire, confusion mentale, perte de mémoire, peur panique…)
sont aussi observés sur les humains [LP98].
Notons que certains effets pourraient aussi s’expliquer par une
réaction des engrais ou pesticides soumis au rayonnement à micro-ondes,
réaction pouvant dégager des gaz toxiques [LP98,
mentionnant les phosphates organiques]. Les apparitions de
flashs lumineux et les craquements sonores ne sont pas forcément
des phénomènes objectifs et ils pourraient n’être que des sensations
induites dans le cerveau du témoin par un champ
électromagnétique. Albert Budden donne un exemple de tels magnétophosphènes :
" Si le cerveau du sujet est exposé à un champ magnétique
[alternatif] dont la fréquence varie de 10 à 100 Hz et dont
la puissance varie de 200 à 1 000 G, le sujet verra
des flashs de lumière […] en haut à gauche de son champ visuel. "
[AB98 p. 59-60 citant les recherches de L. Ruttan,
M. Persinger et S. Koren] (voir
annexe A § II pour plus de détails). |
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L’enquêteur Busty Taylor a montré que des échantillons
de plantes ou de terrain prélevés dans un cercle de culture pouvaient
être attirés par un simple aimant [AB98 p. 50-51].
Cela pourrait s’expliquer par le fait que les particules ferromagnétiques
présentes dans les poussières de l’atmosphère se sont agglutinées
à l’emplacement du cercle, après ou lors de sa création. Certaines
de ces particules ont pu être examinées au microscope. Elles semblaient
avoir fondu au contact du sol ou de la plante pour former un fin
vernis craquelé. |
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On a retrouvé dans une formation un oiseau dont
le corps avait littéralement explosé, comme s’il avait été cuit
vivant au four à micro-ondes, et dans d’autres formations des hérissons
desséchés [LP98]. On note aussi que les grains
de blés sont déshydratés et croustillants. Ils sont moins conducteurs
électriquement d’après les travaux du Dr Levengood. |
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La technologie des lasers à micro-ondes est apparue
dans les années 50 et s'est perfectionnée au fur et à mesure
que les dessins des cercles de culture se complexifiaient. Est-ce
une simple coïncidence ? |
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Plus de 50% des formes réalisées en Angleterre
apparaissent par temps couvert ou pluvieux : la couverture
nuageuse permettrait ainsi de dissimuler la source du tir. Les micro-ondes
peuvent traverser les nuages et agir sous la pluie, et elles sont
peut-être moins dommageables pour la plante lorsqu’il pleut. |
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Certains dessins suggèrent l’utilisation d’un rayon rotatif d’un diamètre variable selon les cercles [PDCA89 p. 156]. Ce diamètre pourrait correspondre à la dispersion naturelle ou provoquée d’un rayon maser tiré à haute altitude. Il peut être estimé à moins de 30 cm à 20 km de la source du tir. |
Pourquoi par ordinateur :
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Les formes géométriques dessinées aujourd’hui sont
typiques de ce que l'on peut voir sur ordinateur : formes 3D,
formes fractales… Certaines sont assez complexes mathématiquement
(fig. 5-b).
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Les formes sont dessinées très rapidement, de jour comme de nuit, parfois devant des témoins qui ont vu les épis se coucher devant eux en quelques dizaines de secondes. Trois témoignages de ce type ont été recueillis à ce jour, provenant de témoins connus et réputés fiables [LP98]. De nombreux autres témoignages émanent de personnes malheureusement moins fiables. |
Pourquoi un tir aérien :
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Il n’y a pas de traces d'accès au sol même quand
le champ n’est pas strié de traces de tracteur car il n’est pas
traité, ou lorsque la terre est boueuse [PDCA89 p. 68,
107, 113 et 155]. Rappelons qu’un champ de colza arrivé à
maturité est impénétrable à pied car les plantes, qui peuvent atteindre
1,50 m de haut, sont liées étroitement entre elles. |
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On observe parfois des branches d'arbres brisées ou brûlées à la verticale des cercles [p. 174 et 184]. |
Pourquoi par les militaires :
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La technologie HPM (High Power Microwave) est aujourd'hui
utilisée par l'armée pour détruire des équipements électroniques
ennemis. |
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La " guerre des étoiles " du
président Reagan (IDS – Initiative de Défense Stratégique) proposait
la mise en place de divers dispositifs laser antimissile. Citons
le GBL (Ground Based Laser), canon au sol pointé vers un satellite
réflecteur renvoyant le rayon vers un satellite miroir de combat,
et le SBL (Space Based Laser) visant directement la cible. Même
si le projet global a été abandonné, certains de ces dispositifs
ont pu être réalisés à plus petite échelle. Le tir pourrait aussi
être effectué à partir d'un avion (airborne laser) ou encore d’un
ballon dirigeable placé
à 20 km d'altitude, et stabilisé par exemple par des moteurs
à propulsion ionique. Comme on le voit, les moyens techniques nécessaires
ne semblent guère accessibles qu'aux militaires. |
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En 1991, une formation est apparue devant la résidence
de campagne du Premier ministre britannique John Major, pointant
vers la maison. Cette résidence est évidemment sous haute surveillance
par peur d’actes terroristes de l’IRA. Quelle organisation autre
que celle des services secrets pourrait être à l’origine de cette
formation ? De nombreux dessins ont aussi été observés dans
des zones militaires grillagées et sous surveillance. |
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Les militaires souhaitent entretenir la croyance
aux extraterrestres et ils font des expériences de guerre psychologique
(voir paragraphe précédent). Ils ont les moyens de leurrer les observateurs
avec de fausses soucoupes de façon à ce que les cercles soient attribués
aux extraterrestres. |
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Les services secrets militaires ne sont pas arrêtés
par le risque de tuer. Or malheureusement, les " cercles "
ont déjà fait au moins une victime : le 22 octobre 1987,
alors que son jet passait à la verticale d’un cercle de culture,
le pilote s’est éjecté puis s’est détaché de son parachute avant
de s’écraser au sol [cf PDCA89 p. 104].
Certains photographes aériens rapportent que les dessins ont une
influence sensible sur eux et sur l’avionique lorsqu’on les survole. |
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L'armée britannique coopère largement avec l'armée américaine et a pu accepter de prêter " son " terrain. |
Les formations authentiques ont bien sûr suscité de nombreuses imitations qui furent d’abord rares et maladroites et sont aujourd’hui plus courantes et parfois impressionnantes si les faussaires ont travaillé en équipe pendant de longues heures. Des compétitions ont d’ailleurs été organisées mais aucun faux n’a pu résister à une analyse approfondie.
Pour distinguer un dessin authentique d’un faux, les chercheurs se basent essentiellement sur la courbure de la tige de la plante à sa base, la plante devant toujours être intacte, ce que les imitateurs ne peuvent obtenir alors qu’ils parcourent le dessin en tous sens lors de sa création. Freddy Silva utilise parfois la photographie infrarouge sur laquelle on doit voir apparaître des traces de perturbations dans la répartition de l’eau dans le sol si la formation a bien été créée par un rayonnement calorifique. Debbie Benstead et d’autres chercheurs identifient souvent clairement un goût métallique dans la bouche quand ils marchent dans une formation authentique [LP98] ce qui pourrait être dû à l’effet d’un champ électromagnétique rémanent agissant sur les plombages dentaires à l’intérieur de la bouche.
En 1991, d’après les recherches de George Wingfield, la CIA et le British Ministry of Defence incitèrent secrètement deux retraités, David Chorley et Douglas Bower, à déclarer qu’ils étaient les auteurs des cercles observés jusqu’alors, sans pour autant en apporter la preuve. Lorsque cette explication devint clairement insuffisante, des étudiants en agriculture firent ensuite leur entrée en scène pour revendiquer l’origine des cercles. Dès lors qu’il sera admis que des micro-ondes sont utilisées, va-t-on voir apparaître dans les médias un groupe de savants farceurs qui font des dessins dans les champs à partir de leur satellite de télécommunication ?
On trouvera en fin de cet ouvrage la description d’un équipement à usage militaire qui conviendrait parfaitement à la création de cercles de culture à l’aide de micro-ondes.
" Le cycle des cercles reprend "
" Ils sont de retour… Les cercles de culture du Hampshire font leur réapparition. Ce dessin complexe a été repéré le week-end dernier à Stephen Castle Down, au bord de la route qui va de Winchester à Corhampton. " [Article paru dans le Hampshire Chronicle du vendredi 7 juillet 2000]. |
Après avoir examiné la problématique des
cercles de culture,
vous serez sans doute intéressés de voir la solution technique que nous
proposons
dans la troisième partie de l'ouvrage au paragraphe intitulé L'arme
du crime identifiée
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