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3. Ufologues et services secrets
Nous présentons ci-dessous une liste non limitative d’ufologues
dont les liens avec l’armée ou les services secrets américains nous semblent
parfois très suspects, alors que certains voudraient y voir une confirmation
de leur crédibilité (!). Dans cette liste se retrouvent aussi bien
des manipulateurs que des personnes manipulées. Nous laissons au lecteur
le soin de les départager.
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John Lear, ancien pilote dans une compagnie
d’aviation contrôlée par la CIA.
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Excellent pilote sur
tout type d’appareil, John Lear est loin d’être un imbécile. Il est
pourtant l’auteur de la trop fameuse " horrible hypothèse "
présentée aujourd’hui comme un fait établi et que l’on peut résumer
ainsi : des extraterrestres implantés sur terre dans plusieurs
bases souterraines auraient passé un accord avec l’armée américaine
afin d’être autorisés à enlever des humains et à
mutiler du bétail pour leurs expériences biologiques. Ils auraient
fourni en échange une technologie révolutionnaire assurant aux Etats-Unis
la suprématie mondiale (nous passons sur les détails sordides de cette
histoire). Aucun ufologue sérieux n’a accordé le moindre crédit à
ces allégations qui ont pourtant réussi à convaincre aux Etats-Unis
comme en France les membres de la " Lunatic fringe ",
selon le principe cynique : " plus c’est gros, plus
ça marche ! " [JV90b p. 227,
LDLN N° 296 p. 16 et N° 311 p. 27].
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William English, ancien capitaine des forces
spéciales d’intervention américaines, et officier de renseignement
analyste dans un poste d’écoute américain au nord de Londres.
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Il a fait état d’un
rapport top secret appelé " Grudge N° 13 ",
document vraisemblablement imaginaire sur lequel se serait appuyé
John Lear pour échafauder son " horrible hypothèse "
[JV90b p. 227, LDLN N° 319 p. 38].
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Wendelle Stevens, ancien lieutenant-colonel
de l’US Air Force.
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Un des informateurs
de John Lear, c’est aussi l’éditeur qui a promu l’affaire Billy Meier
aux Etats-Unis. Rappelons que Billy Meier se prétend contacté par
des extraterrestres, photos truquées à l’appui, ce qui lui a permis
d’établir sa fortune. Wendelle Stevens organise de coûteux symposiums
ufologiques où l’on fait la part belle aux témoignages les plus invraisemblables.
Les intervenants étant invités tous frais payés, on peut se demander
qui finance cette opération de propagande pro-extraterrestre [JS94
p. 105].
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William Cooper, ancien officier de renseignement
de l’US Navy.
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Il a critiqué le faux
document du MJ-12 pour mieux surenchérir dans l’absurde. Son livre,
" Behold a pale horse " est d’après Jean Sider
qui ne mâche pas ses mots " un ramassis de ragots, de prétentieuses
affirmations, et de spéculations gratuites sans aucun fondement. "
[JV90b p. 227, JS94 p. 103].
Il dirigeait un groupe paramilitaire anti-gouvernemental et pro-extraterrestre
comme il en existe beaucoup aux Etats-Unis et fut abattu au cours
d'un échange de coups de feu avec la police de l'Arizona le 6 novembre
2001 à l’âge de 58 ans.
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John Grace, alias Valdamar Valérian,
ancien sous-officier de l’US Air Force.
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Il a écrit deux livres
sur les activités secrètes des militaires américains et de créatures
extraterrestres. " Ces ouvrages n’ont aucun fondement, et
ne représentent que la traduction de fantasmes délirants. "
d’après Jean Sider [JS94 p. 105].
L’évocation de cet auteur nous donne ici l’occasion de rappeler qu’un
escroc peut aussi aisément prétendre avoir collaboré avec les services
secrets en vue de donner plus de crédit à ses écrits.
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Le Major Donald Keyhoe de l’US Navy était
sous contrôle du conseil d’administration du NICAP, comprenant des
experts en guerre psychologique étroitement liés à la communauté
du renseignement américaine [JV90b p. 228].
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Il a dirigé le NICAP (National Investigations Committee
on Aerial Phenomena) durant plus de 12 ans. En 1950, il publia
un article " Les soucoupes volantes sont une réalité "
qui eut un succès retentissant. Cet article présentait pour la première
fois l’hypothèse extraterrestre
(HET) et ses deux composantes majeures : les soucoupes volantes
viennent d’une autre planète pour surveiller notre développement de
l’arme nucléaire, et l’armée veut dissimuler cette vérité au public.
Malgré cela, les ufologues considèrent généralement que le major Donald
Keyhoe a servi honnêtement la recherche sur les ovnis même s’il a
pu être manipulé alors que son organisation était largement infiltrée
par la CIA. Imprimée au dos de son livre " Flying saucers
from outer space " publié en 1953, on trouve une lettre
envoyée aux éditeurs par Albert M. Chop du bureau des relations
presse de l’Air Force. Celle-ci stipule : " A l’Air
Force, nous considérons que le Major Keyhoe est un journaliste responsable
et précis. Sa longue coopération avec l’Air Force dans l’étude des
objets volants non identifiés en fait une autorité civile majeure
dans ce domaine " et encore " L’Air Force
et son agence d’investigation "Project Blue Book" sont informées
des conclusions du Major Keyhoe selon lesquelles les "soucoupes
volantes" proviennent d’une autre planète. L’Air Force n’a jamais
nié cette possibilité. Certains militaires pensent qu’il pourrait
s’agir de phénomènes naturels étranges totalement inconnus mais que
si les manœuvres apparemment contrôlées rapportées par de nombreux
observateurs compétents sont réelles, alors la seule explication qui
reste est la réponse interplanétaire " (sic). Le major,
qui est décédé en 1988 à l’âge de 91 ans, avait donc la bénédiction
des autorités pour diffuser son message qui détournait les projecteurs
des véritables auteurs du phénomène OVNI vers la seule explication
qui reste.
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Le contre-amiral Roscoe Hillenkoetter fut
directeur de la CIA du 1er mai 1947 au 7 octobre
1950.
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Il fut membre de la direction du NICAP jusqu’en 1962
et demanda à cette occasion dans une lettre au congrès américain datée
du 22 août 1960 la révélation de la vérité sur les ovnis. C’est
presque comique de sa part si l’on songe au poste de directeur de
la CIA qu’il occupait à la date du
crash de Roswell, sur lequel il ne fit pourtant aucune révélation
fracassante. Mais peut-être était-il plutôt parmi les instigateurs
discrets de ce pseudo crash de soucoupe…
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Le colonel Joseph Bryan III de l’US Air
Force serait le fondateur de la section " Guerre psychologique "
de la CIA.
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Il fut membre de la
direction du NICAP [EA96 p. 67].
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Nicholas de Rochefort a appartenu à l’OSS
(Office of Strategic Services) avant de travailler à la CIA, et
il était l’un des meilleurs experts en guerre psychologique.
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Il fut aussi membre
de la direction du NICAP [EA96 p. 67].
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Bernard Carvalho travaillait aussi pour
la CIA et était membre du NICAP.
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Léonard Stringfield a participé au conflit
dans le Pacifique au sein des services de renseignement de la 5th
Army Air Force lors de la 2ème guerre mondiale.
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Il voit un ovni le
28 août 1945 au Japon, et un autre pendant la vague de juillet
1952 aux USA. Il fonde le CRIFO (Civilian Research, Interplanetary
Flying Objects) en 1954. De 1955 à 1957, il collabore avec l’Air Defense
Command et transmet ses meilleurs rapports d’observation d’ovnis.
De 1957 à 1970, il est l’officier des relations publiques du NICAP
dirigé par son ami le Major Donald Keyhoe (voir ci-dessus) et on lui
reconnaît généralement la même contribution honnête à l’ufologie.
De 1967 à 1969, il coopère avec le Comité Condon. Dans les années 70,
il rejoint le Conseil d’Administration du
MUFON (Mutual UFO Network) et collabore avec le
CUFOS (Center for UFO Studies). Il meurt en 1994 à l’âge de 74 ans
[LDLN N° 330 p. 42, article de Dominique
Weinstein].
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Expert en langues étrangères, Gordon Creighton
a d’abord été diplomate puis il a fait carrière dans le renseignement
britannique.
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Après une vie au contenu exceptionnellement riche,
il est aujourd’hui rédacteur en chef de la célèbre revue ufologique
anglaise FSR (Flying Saucer Review). Millénariste,
il affirmait sans équivoque dans le Times de Londres en mars 1997
: " Je crois vraiment que la grande majorité de ces phénomènes
est d’origine satanique ".
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Le colonel Philip Corso a dirigé la Foreign
Technology Division de l’US Army après avoir été, entre autres,
officier de renseignement en Corée puis commandant du 1er bataillon
de missiles nucléaires tactiques, à White Sands et en Allemagne.
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Malgré une carrière
plutôt brillante, le colonel Corso est pourtant coauteur avec un journaliste
peu scrupuleux du livre " The day after Roswell "
qui a fait en 1997 l’objet d’une campagne de lancement de grande ampleur
(financée par qui ?) et qui est devenu un best seller aux Etats-Unis,
pays où il a su toucher un public crédule. Le colonel Corso y mentionne
avoir été mis dans le secret du crash
de Roswell en 1947 et avoir participé de par sa fonction à l’exploitation
des retombées technologiques qui en découlèrent. Il dit aussi avoir
vu un cadavre d’extraterrestre en conserve et affirme, sans fournir
de preuves évidemment, que la guerre froide n’aurait été qu’une habile
manœuvre pour dissimuler la préparation des Etats-Unis comme de l’URSS
à une invasion de notre planète par des extraterrestres disposant
d’une base sur la face cachée de la lune ! Etc. Il y ajoute une
série de contrevérités techniques dont il était forcément conscient
de par sa position. Les ufologues sérieux sont restés très sceptiques
vis-à-vis de toutes ses allégations et certains ont suspecté une manœuvre
de désinformation [LDLN N° 348 p. 11-22, article
de Gildas Bourdais]. Le colonel Corso est décédé
en 1998 à l’âge de 83 ans.
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Kevin Randle ancien officier de renseignement.
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Il considère que le
crash de Roswell
est bien celui d’un vaisseau spatial mais est en revanche très sceptique
vis-à-vis des histoires d’enlèvement extraterrestre. Titulaire depuis
peu d’un doctorat de sciences humaines, Kevin Randle est tout le contraire
d’un naïf, selon Gildas Bourdais [LDLN N° 356
p. 24].
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Karl Pflock ancien agent de la CIA.
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Il est à l’origine
de l’hypothèse des ballons Mogul pour le
crash de Roswell, hypothèse qu’il a développée dans son livre
" Roswell in perspective " et qui fut ensuite
reprise à son compte par l’US Air Force. Karl Pflock fait partie des
ufologues " sceptiques " et est très critique
vis-à-vis du livre du colonel Corso [LDLN N° 348
p. 12-14].
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Jan Aldrich ancien officier de l’US Army.
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Membre du MUFON,
il " est complètement sceptique sur le
crash de Roswell comme sur les rumeurs de secret militaire au
sujet des ovnis ". Faut-il comprendre par-là qu’il considère
que les militaires jouent la transparence dans ce domaine ? Il
se range parmi les " debunkers "
et a donc lui aussi exprimé de vives critiques au sujet du livre du
colonel Corso [LDLN N° 348 p. 15].
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Derrel Sims aurait travaillé pour la CIA.
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Il s’est spécialisé
dans l’étude des implants
retrouvés sur les sujets enlevés par les extraterrestres et dont il
possède une belle collection. D’après le journaliste américain Randall
Patterson, c’est " un manipulateur mégalomaniaque "
mais Gildas Bourdais a contesté ce point de vue [LDLN
N° 352 p. 6-7]. On peut pourtant se
demander si certaines des opérations pratiquées pour extraire un
implant d’un patient n’ont pas une relation de cousinage avec
les opérations à mains nues des " chirurgiens "
philippins dont le magicien Gérard Majax a montré le caractère frauduleux.
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William Moore a reconnu qu’il servait d’" indicateur "
pour l’US Air Force et peut-être aussi pour d’autres agences, et
qu’il avait participé à une campagne de désinformation à l’encontre
du Dr Paul Bennewitz. Son principal contact, Richard Doty, était
un spécialiste de la désinformation et de la guerre psychologique.
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Ancien directeur de
l’APRO (Aerial Phenomena Research Organization) et " ami "
du Dr Paul Bennewitz, William Moore a divulgué le document du MJ-12
qui s’est avéré être un faux. Le Dr Paul Bennewitz était un ingénieur
en électronique chercheur à l’APRO. L’US Air Force l’amena à capter
sur ses équipements électroniques des messages " extraterrestres "
suggérant une invasion. De plus en plus convaincu d’être lui-même
bombardé d’ondes nocives, il fit une dépression nerveuse et dut être
hospitalisé [JV90b p. 227].
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Donald Menzel a travaillé pour la CIA et
l’US Air Force. Il était aussi consultant à la NSA (National Security
Agency).
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Astronome distingué, il a écrit 3 livres dont
l’objectif était de banaliser et de minimiser le phénomène OVNI. Il
apparaît dans la liste des 12 membres du comité du MJ-12, un
groupe de sécurité nationale composé de scientifiques de haut niveau
censés coordonner les recherches et maintenir le secret absolu sur
le problème des ovnis (puisque ceux-ci sont bien sûr d’origine extraterrestre,
on l’aura compris). Ce comité secret n’a vraisemblablement jamais
existé. Le faux document du MJ-12 fut créé pour discréditer la recherche
ufologique et plus particulièrement certains chercheurs tels que William
Moore et Stanton Friedman. Un canular aussi sophistiqué ne pouvait
être que l’œuvre d’une agence d’État [cf JS90
p. 353-367].
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Le " contacté " Howard Menger
a reconnu avoir été sponsorisé par la CIA pour raconter une fable
dans son livre " The enemy within " et participer
ainsi à une action d’intoxication [LDLN N° 307
p. 37].
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Todd Zechel, ancien membre des services
de renseignement.
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Il fut directeur
de recherche du GSW (Ground Saucer Watch) qui semble être à l’origine
de " l’hypothèse fédérale " stipulant que c’est
bien l’armée américaine qui serait volontairement à l’origine
du phénomène OVNI [EA96 p. 59 et 66].
Ainsi, Todd Zechel serait " l’exception qui confirme la
règle " ! On peut à ce propos regretter que l’" l’hypothèse
fédérale " soit toujours restée si confidentielle et que
les médias ne l’évoquent jamais.
Dans
le même registre, Generso Pope qui fut propriétaire du " National
Enquirer " est un ancien membre de la CIA. Il faisait partie
de l’équipe " Covert Action ", un service de propagande
et de désinformation. C’est sans doute pourquoi son journal " n’hésita
pas à verser des sommes astronomiques pour obtenir les histoires d’ovnis
les plus exotiques et les plus sensationnelles " [EA96
p. 67].
Voici
ce qu’écrivait Jacques Vallée en 1990 à propos de cette grande manipulation :
" Je suis ainsi amené à cette conclusion que ceux-là mêmes qui
affirment d’une voix si forte dévoiler le camouflage peuvent très bien
être ceux qui justement le fabriquent. Quelqu’un se donne beaucoup de
mal pour nous convaincre de l’existence des extraterrestres au détriment
d’autres hypothèses qui pourraient se révéler plus importantes et permettre
d’élucider le phénomène OVNI. " [JV90b p. 233].
Il est clair
que si l’armée fait la promotion des escrocs et encourage toute sorte
de fantasmes sur les ovnis, elle n'aura aucun mal à tenir à l’écart de
ce sujet sulfureux les scientifiques qui seraient tentés de s’y intéresser,
ce qui lui permettra de poursuivre ses opérations sans être inquiétée.
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