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18. Étude de la vague du 18 juillet 1967Les phénomènes observés " parasitaient " la rentrée atmosphérique du 3ème étage d’une fusée soviétique. C’est pourquoi ils furent brefs malgré la présence de l’effet ECL, alors que cet effet permet de faire durer l’apparition. Cette vague d’ovnis semble s’appuyer entièrement sur l’effet de contraste ECL qui est majoritairement présent (71,4%), ce qui est tout à fait remarquable. Tous les cas rapportés dans LDLN ont été étudiés même ceux dont le commentaire est très pauvre. Les cas pour lesquels l’heure n’est pas précisée ont été ignorés. Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § VI. Voir exemple fig. 18-a.
19. Étude de la vague du 18 et 19 août 1968Cette vague survenue au sud-est de Paris est majoritairement une vague diurne. La confusion avec un ballon sonde semble pouvoir être exclue du fait de la présence d’un vent violent soufflant de l’ONO, alors que les ovnis observés sont essentiellement immobiles. En outre, les divers témoignages évoqueraient plutôt l’improbable observation d’au moins 2 ballons différents, dont un remontant le vent (voir fig. 19-a). Tous les cas rapportés dans LDLN ont été étudiés.
Le détail des cas se trouve en annexe B § VII. 20. Étude de la vague du 11 novembre 1980Cette vague du département des Alpes-de-Haute-Provence repose majoritairement sur l’effet ECS (83,3%). Tous les cas ont été étudiés. Certains d’entre eux évoquent une rentrée atmosphérique dont les descriptions sont assez peu compatibles. Le détail des cas se trouve en annexe B § VIII. 21. Étude de la vague du 12 décembre 1987Cette vague étrangère fut étudiée par erreur avant que nous ayons décidé de nous limiter aux vagues françaises. Elle ne sera donc pas incluse dans les statistiques globales, ce qui est sans grande incidence puisqu’elle ne contient que 3 cas. Nous la présentons néanmoins, car nous nous sommes fixé comme règle de présenter tous les cas pour lesquels nous avons examiné la position de la lune, quel qu’en soit le résultat, afin de ne pas céder à la tentation de ne garder que les cas favorables à notre hypothèse de la corrélation entre le mouvement de la lune et du soleil et le phénomène OVNI. Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § IX. Cette vague a lieu par nuit noire. On note que les ovnis observés sont tous très proches du sol, ce qui suggère un tir à partir du sol. 22. Étude de la vague du 5 septembre 1988Cette vague est composée essentiellement d’une apparition spectaculaire qui fut observée par une centaine de témoins de l’Yonne et de la Nièvre, mais aussi jusque dans le Jura Suisse, sur la Côte d’Azur ou à Limoges (Haute-Vienne). On a évoqué l’idée d’une rentrée atmosphérique d’une météorite ou de débris d’un satellite artificiel pour expliquer ce phénomène. On imagine mal a priori qu’une rentrée puisse produire une détonation telle que " des villages entiers se retrouveront dans la rue, en pyjama, cherchant à comprendre ce qui vient de les réveiller ", ainsi qu’une lumière éblouissante capable d’éclairer le paysage durablement, de telle sorte qu’" on pouvait compter les arbres ". Pourtant, l’atmosphère au-dessus du territoire français reçoit en moyenne chaque année 6 météorites pesant 5 kg ou plus, capables d’illuminer le ciel autant que la pleine lune pendant quelques secondes et produisant une détonation audible à plusieurs dizaines de kilomètres du point de rentrée [DMFF98 p. 42]. Ce qui surprend ici, c’est que l’épicentre apparent du phénomène ait été le théâtre d’une apparition d’ovni ~3 heures auparavant, comme si le lieu de la rentrée atmosphérique avait pu être connu d’avance avec précision. Une seconde apparition d’un véritable ovni ayant eu lieu quasiment au même endroit, ~1 h 30 min après la rentrée supposée, il pourrait s’agir alors d’une exploitation opportune de la situation. Tous les cas détaillés dans LDLN dont l’heure est précisée ont été étudiés. Ils sont présentés en annexe B § X. 23. Étude de la vague du 21 décembre 1988Tous les cas rapportés dans LDLN ont été étudiés même ceux dont le commentaire est très pauvre. Les cas pour lesquels l’heure n’est pas précisée ont été ignorés. Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XI. Voir exemple fig. 23-a.
La concentration des cas autour de 00:50C ne correspond ni à un état particulier du soleil, ni à une rentrée atmosphérique qui ait pu être identifiée précisément mais qui reste malgré tout possible. En revanche, à cette heure-là, la lune est proche de son plus haut point dans le ciel ce soir-là (transit à 65° 45’ à Paris, 2 h plus tôt). La nuit totalement claire avec une lune très haute suggère un tir à partir du sol. L’effet ECR dû à la réflexion terrestre de la lumière lunaire qui accroît la luminosité au sol est complété à Paris par l’effet ECU dû à l’éclairage urbain. Comme les phénomènes observés sont pour certains volumineux (Gouvernes, Provins…), cela confirme pour ces cas l’idée d’un tir à partir du sol où l’énergie disponible n’est pas limitée. 24. Étude de la vague du 6 février 1989Cette vague, qui se produit par une nuit totalement noire, comporte une caractéristique qui la distingue des autres vagues : les témoins sont nombreux à signaler des éclairs lumineux violents et parfois une luminosité comme en plein jour. Les témoins furent-ils d’abord éblouis afin de leur dissimuler les rayons mis en œuvre ? En outre, on note que les observations sont extrêmement brèves. Les témoins risquaient-ils d’apercevoir les rayons émis si le phénomène s’était prolongé ? Tous les cas rapportés dans LDLN ont été étudiés. La plupart des observations évoquent visuellement une rentrée atmosphérique mais les directions de déplacement sont toutes très différentes et contradictoires. Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XII. |
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