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44. Étude de cas où la lune
ou le soleil furent directement impliqués
On connaît quelques cas où la lune ou le soleil
ont très probablement été pris par erreur pour un ovni. Nous avons
rencontré 2 de ces cas au cours de notre étude qui, rappelons-le,
porte sur plus de 300 cas :
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Méprise probable avec le soleil : Portbail
(Manche), le 31 décembre 1994 – voir
annexe B § XIX.
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Méprise très probable avec la lune :
Loos (Nord), le 8 janvier 1996 – voir
annexe B § XX.
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Nous avons rencontré 2 autres cas où nous
avons estimé qu’une méprise avec la lune était possible, sans être
toutefois évidente.
On connaît aussi quelques cas où la lune ou le
soleil furent imités par un ovni. Nous avons déjà rencontré 2 cas
de ce type au cours de notre étude :
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Imitation du soleil : Beaufort-en-Vallée
(Maine-et-Loire), le 7 juillet 1996 – voir
annexe B § XXVI.
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Imitation de la lune : Rombies-et-Marchipont
(Nord), le 7 août 1998 – voir
annexe B § XXIII.
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Comme les rentrées atmosphériques opportunes, l’imitation
de la lune ou du soleil suggère un pré-debunking
et donc une possible manipulation militaire.
Dans d’autres cas enfin, la lune a pu être impliquée
lorsqu’elle a été masquée par un nuage, ou lorsqu’elle a provoqué
une éclipse solaire.
La liste des cas examinés ci-dessous provenant
de la revue LDLN n’est
pas exhaustive et reste ouverte. Elle ne pourra de ce fait être
incluse dans l’étude statistique globale.
Le détail des cas étudiés se trouve en
annexe B § XXX.
Avrillé (Maine-et-Loire) et Mansigné (Sarthe),
5 septembre 1981
A Avrillé, le relief est trop plat pour jouer un
rôle : la lune est donc visible en premier quartier dans la
direction et comme l’indique le témoin, et les ovnis en forme de
demi-lune posée à plat semblent en sortir. Le mimétisme est présent
mais pas flagrant.
Au même moment à Mansigné, à 62 km au SO d’Avrillé,
d’autres témoins observent au sol une lumière blanche et un éclairage
comme en plein jour en direction de la lune, toujours pour favoriser
le debunking ultérieur
du cas, ainsi qu’une " drôle de lune " dans
le ciel. Une grande trace subsiste le lendemain matin : les
fougères sont dilacérées et on relève de la poudre blanche et marron.
Cette trace a pu être créée au cours de la nuit noire qui a suivi
le coucher de lune. Deux faits sont intéressants à noter :
1) le témoin principal a déjà eu une rencontre (très) rapprochée
en 1976 et il est donc connu des auteurs d’ovnis. 2) Il découvre
quelques jours plus tard un camion anglais et un camion américain
ostensiblement garés près du site de l’observation et remplis d’instruments
qu’il ne peut identifier. Peut-on envisager que ces camions transportaient
la source du tir, c’est-à-dire un
canon à particules ?
Saint-Firmin (Hautes-Alpes), 15 août 1991,
20:15C
Disque lumineux à
l’azimut 110°. L’ovni observé imite-t-il grossièrement le soleil
qui se couche à l’azimut 286° ? Saint-Firmin est situé à flanc
de montagne, à ~940 m d’altitude [IGN 3337].
L’effet ECS est efficace
grâce au relief.
Saint-Firmin (Hautes-Alpes), 15 août 1991,
21:00C
Disque lumineux à l’azimut 350°. De nouveau, l’ovni
observé semble imiter grossièrement le soleil qui est couché à l’azimut
294°.
Saint-Firmin (Hautes-Alpes), 15 août 1991,
21:30C
L’ovni observé imite grossièrement la lune à l’azimut
~190° au lieu de 228°, avant de partir vers le sud en émettant un
jet d’étincelles. Les valeurs de distance et de hauteur de crête
sont estimées approximativement. Malgré la valeur négative calculée
pour l’ombre portée de la crête, on peut légitimement penser que
cette valeur est positive au point de l’observation car les témoins
ne mentionnent pas la présence de la lune au moment de l’apparition
alors qu’elle devrait être visible à proximité de l’ovni. L’ovni
se découpe sur les contreforts de la montagne du Faraut qui barre
l’horizon dans cette direction. Il est donc bien dans le cône d’ombre
généré par la montagne, c’est-à-dire à une altitude inférieure à
celle de la crête et devant celle-ci, profitant ainsi de l’effet
de contraste ECL.
Il semble cependant sortir du cône lors de son départ.
Saint-Firmin (Hautes-Alpes), 16 août 1991,
entre 22:00C et 22:25C
L’ovni observé imite la lune disparaissant derrière
la montagne, mais à l’azimut ~260° au lieu de 222°-227°. La possibilité
d’une méprise avec la lune a été examinée en détail par l’association
Magonia qui a éliminé cette hypothèse. Les valeurs de distance et
de hauteur de crête sont estimées approximativement et le résultat
des calculs n’a qu’une valeur indicative. On peut légitimement penser
que la valeur de l’ombre portée de la crête est positive au point
de l’observation car les témoins ne mentionnent pas la présence
de la lune au moment de l’apparition. Mais il semble difficile d’affirmer
que l’ovni était bien dans le cône d’ombre généré par la montagne,
c’est-à-dire à une altitude inférieure à celle de la crête et devant
celle-ci, profitant ainsi de l’effet de contraste ECL.
De Montdardier à Blandas (Gard), 18 décembre
1988
L’ovni en forme de double rectangle rouge orangé
est apparu sur la route à l’endroit où une ligne à haute tension
coupe celle-ci. S’agit-il encore d’un cas de pré-debunking ?
Le paysage devient soudain anormalement sombre. Comme la lune est
claire et basse sur l’horizon, il est possible que cela soit dû
à un nuage naturel ou artificiel masquant celle-ci, et provoquant
du même coup un effet de contraste ECL.
L’ovni apparaît alors, profitant de cet effet. Il disparaît ensuite
au moment où le paysage reprend son aspect normal c’est-à-dire où
la lune n’est plus masquée par le nuage. Cependant, un cas de nuit
anormalement sombre survenu dans la région de Ploërmel le 22 juillet
1985 [LDLN N° 295 p. 24], alors
que le soleil et la lune étaient largement sous l’horizon, nous
invite à envisager qu’il puisse de nouveau s’agir d’une modification
de la perception induite chez les témoins par un
rayonnement électromagnétique. On peut ici soupçonner la présence
de ce rayonnement du fait que lorsque le chauffeur de la voiture
accéléra pour atteindre rapidement la vitesse de 100 km/h,
un des passagers avait alors l’impression subjective de rouler à
seulement 30 km/h.
Mexico (Mexique), 11 juillet 1991
Lors de l’éclipse solaire du 11 juillet
1991, à Mexico, qui dura de 13:22C
à 13:28C, des milliers de personnes
s’apprêtaient à filmer ou à photographier l’événement. Plus de 10 témoins
en des lieux différents de la ville filmèrent l’apparition d’un
ovni d’un diamètre apparent un peu inférieur à celui de la pleine
lune, dans une direction autre que celle de l’éclipse [LDLN
N° 310 p. 32]. Dans ce cas encore,
l’effet de contraste était présent puisque les observateurs et l’ovni
se trouvaient dans le cône d’ombre de l’éclipse tandis que la source
du tir pouvait être positionnée à l’extérieur de ce cône, au sol
ou dans le ciel. Comme des milliers de gens regardaient le ciel,
il était sans doute plus judicieux que le tir fut effectué à partir
du sol (cas J4).
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Fig. 44-a :
trajet approximatif de l’éclipse totale du 11 août 1999
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Dans cet ordre d’idées, le 11 août 1999, une
éclipse totale de soleil fut visible en Europe, en Asie du sud et
en Inde. Le trajet de l’éclipse qui passait par l’Angleterre, la
France, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie,
la Turquie, l’Iraq, l’Iran, le Pakistan et l’Inde est présenté fig. 44-a.
Cette éclipse pouvait être l’occasion dans certains de ces pays
d’un grand show " extraterrestre ", et il est
possible que les Etats-Unis aient été tentés par cette opportunité
de faire quelques projections " sataniques "
au-dessus de l’Iraq.
En octobre 1999, le N° 353 de
LDLN titrera : " Huit ans après Mexico,
des lumières inattendues dans le ciel de la côte normande, pendant
l’éclipse totale du 11 août ". Une trentaine de témoins
en France comme en Angleterre auront pu observer, photographier
et filmer au-dessus de la Manche le manège de 3 boules lumineuses
apparues au moment de l’occultation totale du soleil. Simultanément,
une douzaine de personnes auront assisté à une pseudo rentrée atmosphérique
(ricochant 5 fois sur l’atmosphère ?) qui par une étrange
coïncidence se sera produite précisément au cours des quelques 2 minutes
de disparition du soleil [LDLN N° 353 p. 20-23].
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