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25. Étude de la vague du 5 novembre 1990Cette vague fut l’une des plus importantes jamais connues en France. Elle dépassa d’ailleurs le cadre de nos frontières, comme l’indique l’exemple tiré de la vague polonaise qui fut quasi simultanée et que nous présentons à titre indicatif. Les enquêteurs recueillirent plus d’un millier de témoignages et l’on parla de plus de 400 ovnis observés. Tous les cas rapportés dans LDLN ont été étudiés à l’exception de ceux présentés dans le N° 304 qui décrit à lui seul près de 175 observations ! Ces observations, qui sont très similaires à celles que nous présentons, n’ont pas été étudiées car l’accumulation de cas avec effet ECS et ECL risquait de déséquilibrer inutilement les statistiques en faveur de notre hypothèse. En outre la charge de travail que cela représente aurait été considérable puisque l’étude complète d’un cas prend en moyenne 40 minutes. Les apparitions parasitant la rentrée atmosphérique du 3ème étage d’une fusée soviétique Proton, elles se déplaçaient majoritairement de l’ouest ou le SO vers l’est ou le NE, ce qui confirme la volonté d’imitation des auteurs. Pour la même raison, et malgré la présence de nombreux effets ECS et ECL, les phénomènes observés furent souvent brefs, alors que ces effets permettaient de faire durer l’apparition. A cela s’ajoutent sans doute des considérations d’économie de l’énergie embarquée, car chaque dirigeable devait tirer plusieurs ovnis successivement. Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XIII. Sur 52 cas étudiés pour la France, 41 indiquent une direction de déplacement de l’ovni dont : 1 venant de l’ouest, 3 vers l’est, 8 d’ouest en est, 5 vers le NE, 12 SO vers NE et 4 OSO vers ENE. Soit 33 cas sur 41 (80,5%) d’ouest en est à SO vers NE, ce qui correspond à la direction supposée de la rentrée du 3ème étage de la fusée Proton, alors que les descriptions des témoins ne correspondent en rien à celle d’une rentrée atmosphérique. Les témoins furent dans l’ensemble impressionnés favorablement, sans doute du fait que les apparitions étaient brèves et sans interaction avec eux. L’aspect esthétique de ces apparitions ne transparaît pas dans notre commentaire succinct qui est par nécessité bien plus pauvre que les descriptions des témoins, mais nous reproduisons ci-dessous quelques-uns des ovnis observés à titre d’illustration (fig. 25-a).
Afin de tenter de reconstituer les évolutions des sources aériennes de tir des apparitions, les cas étudiés sont présentés ci-après sur une carte de France et par régions (fig. 25-b à 25-e). Du fait de la proximité dans le temps de toutes les observations, il est difficile de garantir pour cette vague que certains cas apparemment indépendants ne se rapportent pas en réalité à la même apparition, même si dans l’ensemble les descriptions des témoins sont toutes très particulières. La duplication accidentelle d’un cas ne porte pas ici à conséquence puisque nous avons volontairement omis d’étudier 175 cas similaires. La grande majorité des observations semble bénéficier de l’effet de contraste dû à la lune ECL (76,9%), souvent conjugué à l’effet de contraste dû au soleil ECS qui est omniprésent (88,5%), comme par un excès de zèle des astres ! On obtient ainsi 67,3% d’effets EC2, ce qui est un chiffre record pour un événement astronomique dont la probabilité naturelle est de 0,6%. Cette vague très importante trahit donc clairement le stratagème employé. Les auteurs d’ovnis ont-ils commis ce soir-là une gaffe monumentale ? La grande vague du 5 novembre 1990 étant tellement en faveur de l'hypothèse d'une corrélation entre le phénomène OVNI et le mouvement de la lune et du soleil, nous l'exclurons d'abord des résultats statistiques globaux. Il semble en effet important de montrer que la corrélation est présente en dehors de cette vague et qu’il ne s’agit pas seulement d’un effet du hasard ce soir-là.
Lorsque la lune se trouve juste au-dessus de l’horizon, le relief semble parfois intervenir pour appuyer l’effet ECL. On note à l’usage qu’il est difficile de calculer avec précision l’influence du relief. En effet, une erreur du témoignage de 3 minutes peut suffire à abaisser la lune de 0,5°, autorisant alors une diminution significative du relief à rechercher si la lune est à moins de 2 degrés sur l’horizon. Il est peut-être inutile dans ces conditions de vouloir être trop précis. La vague du 5 novembre 1990 fut suivie le lendemain par 3 observations en France que nous avons voulu étudier afin de voir si elles y étaient rattachées, mais rien ne laisse penser que ce soit le cas. Les 2 cas retenus pour les statistiques seront donc comptabilisés à part de la vague du 5 novembre. Le détail de ces 2 cas se trouve en annexe B à la fin du § XIII. |
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